Fanfiction Higurashi : Supporte et abstiens-toi

Je te protégerai du Mal

Je te protégerai toujours

Le Mal ne te touchera pas, je te protégerai

Ce sera pour une autre fois.

La fine pluie tombait après une longue période de sécheresse. D'après la météo, il pleuvrait encore un bon moment, et l'averse s'amplifiait peu à peu. Shion regarda les fenêtres du coin de l'œil. Elle voyait l'eau ruisseler sur les vitres, les nuages sombres qui roulaient sur eux-mêmes. Elle aimait regarder la pluie tomber, même si elle détestait être dessous. Elle savait trop à quel point elle était traîtresse et vous laissait trempé et malade.....Pourquoi pensait-elle à ça aujourd'hui ?

Elle ne voulait plus tuer. Plus jamais. Elle détestait l'odeur du sang. Sa couleur. Elle détestait la mort. Je ne veux plus souffrir.

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Il est facile de tuer, mais plus courageux de laisser vivre. Elle ne voulait pas tuer. Ne pas désobéir. Cela fait souffrir. Ne plus penser à rien. Elle se faisait peur toute seule. Elle ferma de nouveau les yeux.

Dors, je te protègerai

Je te chanterai une berceuse

– Oui, chante…


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Les petits doigts enserraient la craie grasse maladroitement, la guidant sur la feuille blanche. Rouge. Ce n'était pas encore assez rouge. C'était plus rouge, plus foncé. Il y avait l'odeur avec. L'odeur aigrelette, qui piquait le nez, qui écœurait. Elle la sentait toujours sur elle même si elle s'était lavé de bas en haut, frottant fort pour faire partir le sang. Elle avait ravivé ses blessures.
Elle poursuivit son dessin, la main tremblante. Et ensuite, plus de bruit, mais du rouge partout, encore plus de rouge, avec du blanc. Si, un bruit. PAM. Ou POUM. Ou BOUM. Un bruit comme du tonnerre. Elle s'arrêta. Regarda la feuille. Pas assez rouge. Mais il n'avait pas de couleur plus proche.

Non… Non, ne pas pleurer… Non !

Toujours cette foutue faiblesse !

– Tu chiales ?

– N…Non !

– Et menteuse avec ça…

– Je vais t'apprendre à mentir, moi…

– Non...Non !

La lanière claqua.

sinistre et tres descriptif

euh et ben c,est ce que J,allais dire...XD

Des mains la touchèrent et elle se réveilla en sursaut.
– EH ! Bon dieu mais fais gaffe, merde !

- Ne me parle pas sur ce ton, Satoko ! Cracha t elle

Un œil au beurre noir. Ses vêtements étaient en partie déchirés. Il avait dû lutter sérieusement avec elle. Quel abrutie, vraiment !

– C'est pas demi-portions comme toi qui me rouleront dans la farine ! Gavroche ! Si t'étais resté endormi toi, t'aurais pu crever sans souffrances.

– Je me fiche de mourir, je serai un martyr. Je mourrai libre des mensonges.

– Tu changes jamais de disque ?

– Non, parce que c'est la vérité !

Un puissant coup de poing l'obligea à se taire.

– On a autre chose à faire qu'entendre tes inepties ! Maintenant, tu la fermes. Tu ne m'es plus utile...

Elle s'approcha d'un pas vif de la blonde et lui tira la tête en arrière. D'un geste rapide, elle lui trancha la gorge sans même sourciller. Rouge… Le sang… Si rouge… Pas rouge… Foncé, très foncé…

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Le Mal ne t'atteindra pas

Nous abattrons ces nuisibles

Masque de gentillesse de sa voix. Masque de gentillesse dans ses gestes. Comme… Comme l'autre.

N'écoute pas la gentillesse. La gentillesse ment toujours.

Je ne veux pas entendre tes sales mensonges, ta gentillesse écœurante !

Je te protègerai

Je ne laisserai pas le Mal te toucher

Tout devint couleur du sang.

Faiblesse, mensonge, gentillesse…

La haine, toujours plus forte.

Tu as déjà vu quelqu'un crier avec la gorge tranchée ? Si la gorge est tranchée, il n'y a pas de son. Pas de couleur.


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Que j'étais bête… Maintenant, j'ai compris. Ça ne m'a pas pris vraiment longtemps en fait. J'ai été une idiote. J'ai longtemps cru être une Prédatrice. Crétine ! Je me suis réveillé quand j'ai trouvé mon Chasseur. Plus fort que moi. Beaucoup plus fort. Le seul être que je ne pourrai jamais affronter ou défaire. Celui qui me tue à petit feu. Elle a raison. Je ne suis rien. J'ai toujours été une Perdante et Elle est là pour me le rappeler.
Des bras frêles. Frissons. Des lèvres dans son cou.

– Qu'est-ce que tu fais encore là ?

Mion…

– Tu en reveux, c'est ça ? Tu n'es pas raisonnable, il faut que je récupère, plaisante-t-Elle

De nouveaux frissons. Mion… Des baisers toujours plus chauds dans son cou. Une main se pose sur son menton. Lui tourne la tête avec fermeté.

– Pourquoi rends-tu ça toujours si difficile, alors que tu y adores ?

L'éclat dans Ses yeux…

– Laisse toi aller, mon oiseau. Tu ne regrettera pas.

Sans attendre la réponse, Ses lèvres se posent sur les siennes, les forcent à s'ouvrir. Elle ferme les yeux. Elle se dégoûte.


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Le temps a deux visages

qu'il vous protège ou vous menace,

et la vie en deux se partage :

limpide un jour bientôt s'altère.

De nos tourments si l'on se rit,

c'est que jamais du temps qui passe

on n'a connu tous les dangers.

(…)Le sort aujourd'hui est contraire,

son malheur sur nous se prolonge.

Tu veux que la vie soit propice,

négligeant les coups du destin.

Le calme de la nuit te leurre :

le malheur naîtra au demain.

Les Mille et Une Nuits – Le Marchand et le Démon (1ère Nuit)

oh ..j'aime cette partie la..je saurai mm pas dire pourquoi ..mais J'aime...

Me demande comment j'arrive a ecrire ce genre de choses mdr

Courir. Encore et toujours. Courir. Ne jamais s'arrêter. Ne pas se retourner. Oublier la douleur de son corps. Courir.

Fuir

Son souffle est haletant. Elle tressaute à chaque pas, à chaque enjambée. Les broussailles sous ses pieds. La pluie sur son visage. Chaude et froide. Comme Ses mains, comme Ses yeux. Elle l'aime et la hait. Comme Elle. La pénombre tout autour d'elle. Elle ne sait pas quelle heure il est. Le soleil est mourrant sous le ciel noir. Des graviers sous ses pieds.

Je veux

Elle court plus vite, les yeux fermés. De l'eau sur son visage, toujours plus. Des larmes ou de la pluie ? Elle ne veut pas savoir. Naze? Les vêtements mouillés claquent au vent. Elle entend un bruit lointain qui se rapproche.

Des vagues

Je veux

La falaise

Je veux

Son pied dérape sur le bord de la falaise escarpée. Il y a une seconde d'éternité. Elle flotte.

être libre

Un sourire éclaire enfin son visage.

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Shion, j'ai été très déçue alors que tu étais si près du succès. Toutefois, ton comportement général me fait penser que ce n'était qu'une erreur. Aussi, j'ai décidé de te donner une deuxième chance de me prouver ta valeur. Je suis certain que cette fois-ci, tu ne me décevras pas, n'est-ce pas ? Tu désapprouves mes méthodes, mais tu es bien contente d'être là où tu es maintenant.

Tu vois, tu peux être gentille quand tu veux.

Elle sourit au silence soudain de l'Autre.


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L'impulsion.
Dans un royaume lointain, il y a très longtemps,

Vivait un roi et une reine sans enfants.

La reine se lamentait

De ne pas obtenir ce que, plus que tout, elle désirait…

Un jour, elle eut envie des raiponces de la sorcière, leur voisine,

Et le roi se rendit à sa demande. Mais la vieille n'accepta

Qu'à la condition chagrine

Que son premier enfant, il lui céda.

Peu après, une petite fille naquit

Qui, auprès de la sorcière, alla vivre.

Elle l'enferma pour que nul ne la vit

Au sommet d'une haute tour sans porte…

Heureusement, il n'y avait pas trop de vent ce soir. Elle avait perdu le fil du temps.

Raiponce se lamentait dans sa haute tour

Par laquelle nul ne faisait jamais de détour.

Seule la sorcière la visitait.

Pour monter la rejoindre, elle lui disait :

– Raiponce, Raiponce,

Descends tes cheveux

Un jour, un prince entendit la sorcière, et après son départ, s'approcha.

Il voulait savoir qui était la belle jeune fille enfermée

Et pour qui son cœur s'amouracha.

Il alla à la tour et cria :

– Raiponce, Raiponce

Descends-moi tes cheveux

Que je monte te rejoindre

Etait-ce vraiment arrivé, ces moments paisibles et doux ? Cette main dans ses cheveux ? Elle ne voulait pas savoir. Elle était fatigué. Tenir. Encore tenir un peu.

Raiponce, Raiponce,

Descends-moi tes cheveux

Que je monte te rejoindre,

Pour t'emmener avec moi,

Te délivrer de cette prison sans porte

Jamais on ne la sortirait de sa tour sans porte ni murs.

Raiponce, Raiponce,

Descends-moi tes beaux cheveux,

Que ton prince vienne te délivrer

Désolé, mon Prince,

Raiponce a perdu ses cheveux

Et restera à jamais seule dans sa prison.

Shion ouvrit les yeux lentement. Fixes et presque vitreux. Etait-ce encore un rêve ? Etait-ce la réalité, le réveil enfin ?

je crois que j,aime encore plus cette partie ^^
surement avec le conte...

Shion ne supportait plus le silence. Le souffle qu'on s'efforçait de rendre silencieux dans son dos, elle le sentait presque sur sa nuque et ça la faisait frissonner. C'est un rêve ? C'est encore un rêve ?

– Tu vas rester comme ça encore longtemps ? demanda-t-elle d'une voix qu'elle voulut sûre.

– Pourquoi, je dérange ?

– Mion… maugréa la gamine en se retournant enfin.

– Achète-toi un doberman si tu veux pas me voir traîner ici.

– Sors de ma chambre.

– Pas sans toi, tu me suis.

– Tu sors et je te rejoins. Je ne te veux pas ici, insista Shion de sa voix atonale.

– Tu sais que t'es vraiment effrayante ? se moqua Mion. Vas-y, fais-moi peur, proposa-t-elle dans un sourire.

L'adolescente lui leva un coutelas presque sous le nez. Mion bloqua sa respiration par réflexe.

– Dis-lui ça quand il sera dans ton crâne.

– J'en ai marre de servir de cible. Rappelle-moi de t'acheter un jeu de fléchettes pour ton anniv'.

– Ne me provoque plus, et tu pourras garder tes économies.

Mion jura entre ses dents. Elle pourrait lui coller son poing dans la figure dans la seconde. En travaillant l'angle, ça lui casserait une dent ou deux et lui laisserait un souvenir impérissable. Pourquoi n'arrivait-t-elle pas à se décider ?

– J'ai pas le temps de faire mumuse et de t'étaler.

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L'oiseau, haut perché, sifflait en gonflant les plumes en direction de Mion.

– Tu sais, avec des oignons et 15 minutes au four, ce truc doit être sacrément bon.

– Si tu t'empoisonnes avec, tant mieux.

– Moi aussi, je t'aime.

– Mon oiseau, ecoute moi. Fais pas attention aux parasites.

– Bon, ayé, c'est fini ta sucrerie ? Cette... Akane.

– Mere sait que ton dindon porte son nom ? Elle va adorer, ajouta-t-elle avec ironie.

– Si ça avait été un cochon, il aurait porté le tien.

– Ksss… Un jour, je t'étranglerai avec tes tripes, tu le sais ?

– Ne promets pas ce qui est au-dessus de tes capacités.

– N'ouvre pas ta grande gueule si tu ne veux pas que je sois tenté.

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Sa grande soeur. Qu'elle serait belle, tout entouré de neige, son corps gracile dansant une valse mortelle, tout environné de sang…

Tu es répugnante !

Mince, elle avait baissé ses barrières mentales…

Je ne suis pas repugnante... Je compense ça par la pensée de cette vision exquise

Tu m'écœures…Comment peux-tu oser la regarder dans les yeux ?

Rassure-toi, je ne regarde pas que ses yeux

Tu… Tu…

Tu es en colère ? Oh, c'est parce que je ne t'ai pas laissé bien voir ?

Pour qui me prends-tu donc ! Je ne suis pas aussi détraqué que toi !

Tu sais, je l'aurais bien mis dans mon lit, ça t'aurait calmé de dormir de nouveau avec elle ?

Je t'interdis de prononcer le nom de ma soeur !

Notre soeur tu veux dire, je suis toi

Non. Je ne suis pas un monstre pareil

C'est vrai, toi tu as préféré l'enfermer vivante pour qu'elle souffre d'une lente, très lente agonie. Vu comme ça, tu es un monstre encore plus barbare que moi

Je… Je…

La voix de l'Autre se résigna et se tut. Ça marchait toujours de lui rappeler son bel amour fraternel. La "gentille" Shion, si on pouvait le dire ainsi, n'était qu'une belle hypocrite.

Je te protègerai

Le Mal ne t'atteindra pas

Mé nan c'est pas malsain voyons

je trouve cela tres...charmant lol

L'amour fraternel XD

lamour fraternel ? XD
oui c,est charmant et malsain tout a la fois...

:] Je ne m'en lasse pas d'écrire...C'est mon univers *.*

Le Mal ne t'atteindra pas

Je te protègerai toujours

Ne t'en fais pas,je suis là je vais te sortir de là…

Mais il faut que tu gardes les yeux ouverts.

C'est un jeu, oui… Un jeu où celui qui ferme les yeux perd. Tu as compris ?

Je ne te laissera plus jamais.

Je les ferai tous payer.

Je te protègerai

Je te protègerai

Calme-toi

Je te chanterai une berceuse pour t'apaiser

"C'est aujourd'hui le Jour de ma Révolte contre Dieu"

"D'innombrables esprits armés

Osèrent détester son règne, me préférer,

Défier son pouvoir infini

En un combat douteux dans les plaines du Ciel,

Ebranlant son trône. Qu'importe bataille perdue ?

Tout n'est pas perdu – la volonté indomptable,

La revanche, la haine immortelle,

Et le courage qui jamais ne cède ni se soumet."

Milton – Le Paradis Perdu

Raiponce, Raiponce,

Descends-moi tes beaux cheveux…

Raiponce, Raiponce…

Je t'arracherai à cette triste prison…

Raiponce, Raiponce…

Je te protègerai

Tu n'as pas à avoir peur du Mal

Deviens toi-même le Mal

Tu n'auras plus peur

Je te protègerai

– Ils… Tu étais morte, ils ont dit que…

– Non je te cherchais, je t'ai toujours cherché… C'est fini maintenant, on va rentrer tous les deux…

– Je peux pas bouger… J'ai trop froid… J'ai sommeil…

– Ne ferme pas les yeux!

–…

– … !… Tu ne dois pas fermer les yeux !

– C'est… comme avec maman ? Un jeu…? Je… vais encore perdre papa…

– Non… Cette fois, tu vas gagner pour moi, hein ?Si tu as peur du Mal

Deviens-le

Je te protègerai



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C'est si étrange. Pourquoi est-ce que je repense à tout ça maintenant ? Peut-être parce que ce jour est particulier… Je n'ai pas de remords. Ça ne me fait ni chaud ni froid. A quoi bon savoir de toute façon…

Tuer quelqu'un, ce n'est pas si difficile. C'est comme débrancher une prise. Il y a un sursaut, quelques frémissements par ci, par là… ensuite le silence. On en a peur que lorsqu'on ne l'a jamais fait. Après, on s'habitue. Comme je suis stupide. Je devrais en rire. Un Faible qui tue d'autres Faibles.

La suite… La suite de cette triste comédie qu'est ma vie, cette longue déchéance qui n'a toujours eu qu'une seule fin, ça ressemble à un immense kaléidoscope.J'étais enragé. Tellement enragé que tu m'aies abandonné. Je t'ai tellement détesté pour ça. Puisque tu en préférais une autre. J'aurais tant souhaité te montrer à quel point tu me faisais souffrir. C'est peut-être ce qui m'a poussé à me venger, quand j'en ai eu l'occasion… sur toi…T'arracher les entrailles, le cœur, te mutiler, pour te faire ressentir ce que je ressentais. Et ensuite, me blottir contre toi pour pleurer. Comme après l'irréparable… Tu te souviens comme je tremblais contre toi alors que tu devais rêver à me repousser ? J'avais la voix cassée à force de te demander pardon. Je me suis maudit. Tu ne m'as plus jamais adressé la parole. Comment je pourrais t'en vouloir ? Je suis un monstre. Et rien ne rachètera ma faute, Elle a raison. Elle a toujours eu raison.

Decidement je remercierais jamais assez ma zik preferee du moment qui m'inspire comme pas deux !

vraiment penetrant (pas du sens pas net),j'aurais toujour l'impression de le ressentir ^^

"si tu as peur du mal , deviens le!"
Classe cette phrase *.*

Faut combattre le mal par le mal x)

(…) Ils triomphent, en voyant leurs rites fous si tant réputés…

–Que ce Mosmos ne t'importune, dit Isis, pour ce que le destin

a ordonné de vicissitude des ténèbres et de la lumière.

Mais le Mal est (…) qu'ils tiennent pour certain d'être dans la lumière.

Giodano Bruno - Spaccio della bestia trionfante

Non… Non je t'en empêcherai

Allons, Shion, n'as-tu pas confiance ?

…



Nous te protégerons

Nous t'aimons

Nous le protègerons



Ris, pendant que tu le peux…



Cette enfant est possédé par le Diable !

Comment peut-elle faire ça ! Ce n'est pas ma fille, non

Je n'ai pas enfanté ce monstre

Cette enfant, n'en approchez pas, elle fait des choses diaboliques…

***

C'est toi, grand frere?

Il eut un hochement de tête triste. Ne la regarda pas dans les yeux.

Mes yeux sont maudits. Tout comme mes cheveux.

On dit qu'ils sont semblables à ceux du Diable….

J'aime bien moi tes yeux. Je les trouve jolis

Il lui sourit.

…Satoko

Il soupira doucement…

… et tout fut silence et ténèbres.

***

Shion entendit frapper à la porte.

– Entre Mion, tu sais que c'est toujours ouvert pour toi.

Elle perdit son sourire quand elle vit le visage de sa jumelle.

– Shion… commença doucement Mion, sans trop savoir par quel bout débuter.

– Qu'est-ce que tu veux ?...

Leurs deux voix semblaient étrangement hésitantes.

– C'est… important. Viens avec moi… C'est… C'est Satoshi…

– Non, tais-toi, coupa Shion en serrant ses bras dans ses mains. Dis-moi autre chose.

– Je… ne peux pas… Shion… Je… Je suis désolé mais…

– Je t'interdis de dire… de dire…

– Satoshi est… mort…

– URUSAI !! Je ne veux pas que tu le dises, je ne veux pas l'entendre !

– Shion…

Mion s'approcha doucement d'elle et hésita, avant de passer lentement les bras autour de sa soeur. Shion eut un mouvement rageur pour se dégager.

– Laisse-moi, sale corbeau ! Laisse-moi tranquille !

– Je préférais que ce soit moi qui te le dise, Shion…

– Je ne veux pas l'entendre… Je ne veux pas l'entendre… Je veux… Je veux attendre qu'il revienne… Sors de chez moi ! …Je veux qu'il revienne…

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Dans la salle déserte, Shion n'arriva pas à retenir ses larmes de nouveau. Comme si son cœur se déchirait, sous le poids de la colère, de la haine, de la souffrance. Mion restait en retrait, comprenant et partageant sa peine. Sans pouvoir la soulager. Elle frôla le visage froid et tant aimé, tant détesté. Elle avait à la fois envie de fuir et de rester.

Alexandre Dumas a trois ans lorsque le général, son père, meurt.

On lui dit que le Bon Dieu l'a repris.

–Et où demeure-t-il, le Bon Dieu ? s'informe le garçonnet.

–Il demeure au Ciel.

Le petit Alexandre réfléchit gravement, puis s'en va décrocher

le fusil dans la chambre de son père.

- Où vas-tu ? lui demande sa mère avec effroi.

–Je vais au Ciel.

–Comment, tu vas au Ciel ?

–Oui, laisse-moi passer.

–Et qu'y vas-tu y faire, au Ciel, mon pauvre enfant.

–J'y vais tuer le Bon Dieu, qui a tué papa.

Constance Joly, Erez Levy - Le Roman du Masque de Fer

vraiment profond,j'aime bien et sa me fait revé

L'immeuble se dressait, imposant, devant la jeune adolescente. La nuit était bien avancée et seuls quelques cigales chantaient de ci, de là. L'air était chaud, pourtant Shion ne parvenait pas à chasser ce frisson qui l'agitait. Sa tête lui semblait légère, elle avait presque l'impression que ce n'était pas lui qui avançait, imperturbable. Elle la tuerait , cette lâche. Sa colère gonfla encore. Peu importe combien ils seraient, ils paieraient tous, sa haine battait si fort, elle hurlait pour se libérer.

Elle se dirigea à pas feutrés. Etaitelle là ? Après tout, elle se fichait de savoir où elle était, si elle dormait ou non. Elle voulait la voir morte, et l'endroit importait peu. Elle parcourut les murs jusqu'à trouver une porte dérobée bien cachée .Elle fit jouer doucement le mécanisme, qui n'offrit aucune résistance.Shion sourit en se glissant à l'intérieur de la piece.

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Elle glissa le long des murs, accroupi, guettant tout mouvement. Accolé au mur, elle était trop peu discret et d'ici, elle avait une meilleure vue. Pourtant, Shion hésitait. Quelque chose n'allait pas. C'était trop facile, beaucoup trop facile. Elle sursauta et évita de justesse le poignard lancé qui lui était destiné.

– Aussi filant qu'une anguille, rit une voix étrangement agressive.

Shion se retourna, son vis-à-vis eut un sourire mauvais et profita de la surprise de l'adolescente pour lui asséner un crochet du droit qui manqua de la faire tomber au sol, mais l'enfant se redressa et s'éloigna d'un bond, rapide comme une panthère.

– Aahahahahah… Ma pauvre… Tu crois vraiment être capable de ça ? déclara fièrement Mion

Avant que la peur ne soit la plus forte… arriver à son but !

Mion se glisse derrière sa soeur, et la prit par les cheveux pour la relever complètement. Elle la colla contre elle mais Shion parvint à se dégager, faisant de nouveau face a sa soeur.

– Tu es malade,Mion!… Complètement malade…

– Et tu es venu droit dans mes griffes, n'est-ce pas de la folie aussi ? Mais dis-moi, pourquoi cette soudaine envie de me tuer, hein ?

Mion se contentait d'éviter les coups que lui envoyaient sa soeur , restant à sa portée. Plus elle s'énervait, moins elle se contrôlait. Son regard prenait vie de plus en plus. Mion aimait cela.

– Pourquoi t'en prendre à moi, je n'ai fait que suivre tes conseils.

– Non, c'est faux !

– Oh que si c'est vrai ! Ne te mens pas, tu m'as tendu la perche ! appuya Mion en la frappant au visage.

Shion, va-t-en !



Laisse-la, tu as assez joué avec elle!

La ferme Mion, ça t'excite aussi.

Non…

Oh que si, je sens ce que tu penses, rah tu en as tant rêvé !

Tais-toi et laisse-la tranquille, tu as assez fait de mal comme ça !

Partir alors que ça ne fait que commencer ? Héhé, reste sagement en surface Mion. Je te fais un cadeau là

Mion sourit en empêchant l'Autre de disparaître. Oui… Elle sentirait, verrait, entendrait mais sans pouvoir s'échapper. Après tout, elle ne faisait qu'accomplir son souhait, et elle travaillait dur pour cela depuis plusieurs années. Le tableau lui plaisait bien.

– Et tu sais quoi ? Tu as bien eu raison, Shion, de venir.

Quoi ? Mion sut lire la surprise dans les yeux de sa soeur et donna un coup de langue dans son cou.

– Tu n'as aucun secours à attendre, personne ne t'aidera. Et tu es comme moi.

Shion sentit les larmes couler de ses yeux désespérément immobiles.

– Tu sais presque tout maintenant… Si tu restes une gentille fille, tu pourras rester en vie. Ne fais pas l'erreur de te rebeller, ou tu pourrais causer la mort d'autres personnes…

C'est un cauchemar, c'est un cauchemar…

– Regarde et laisse-toi faire, et je ne te tuerais pas, ordonna Mion en embrassant sa soeur éplorée si detestee.

j'aime bien,j'en veux encore ^^

c,est étrange comme la haine et l,amour peuvent etre si proche....
il n'y a pas de limite....

Merde...Sa me rapelle un truc sur sa...Que ce sont des sentiments voisins....un truc comme sa... =_= m'e souviens puuuuus

nyu ?
voisin je sais pas mais,....

............................Je retrouverais bien T.T


Fatigué du mensonge et de la vérité
Que je croyais si belle, que je voulais aimer
Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé
(…)

Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
Au cœur de cette terre que j'aime tellement
(…) Je voudrais le silence enfin et puis le vent

(…)


Fatigué de haïr et fatigué d'aimer
Surtout de ne plus rien dire, ne plus jamais crier
Fatigué des discours, des paroles sacrées

Renaud – Fatigué

Cette adolescente, dans le noir…

Pardonne-moi, je ne voulais pas ça…

Je n'ai jamais voulu ça…

Une chevelure légère comme le ciel…

Elle se tournait doucement vers elle. Une belle lumière irradiait, comme si elle était un ange sorti du cœur de ces ténèbres…

Oui un ange, c'est ce que tu es…

Je t'ai toujours regardé de loin, comme une icône fragile…

…aux légers parfums marins…

Tu attirais ma curiosité, mais il n'y avait pas d'arrière-pensée non…

Je t'en prie, crois-moi… Je ne voulais pas te faire du mal… Je voulais… juste…

Elle étira un bras vers elle. Elle était trop loin et son vis-à-vis continuait à la regarder sans la voir. Ses yeux ne reflétaient rien.

Je voulais juste… t'approcher, t'effleurer peut-être…

Mais je ne voulais pas que ça se passe comme ça…

…Une peau qui n'a été touchée par personne d'autre… Percée de deux yeux superbes, deux opales capables de s'illuminer…J'y ai vu mon reflet, j'ai aimé cela…

Non c'est faux, j'ai détesté ça…

Si tu savais comme je regrette…

…de ne pas avoir pu L'arrêter…

Je n'arrive pas à oublier ces images…

Alors, pardonne-moi encore une fois…

La lumière commença à se résorber, à faner. Les ténèbres l'engloutissaient doucement, l'arrachant peu à peu à sa vue.

Je ne Le laisserai plus te faire du mal

Tu dois me croire, même si tu me hais !

Je ne Le laisserai plus te toucher

Que cette voix dans ma tête se taise…

Aucun son dans sa gorge. Comme toujours.

Je te demande pardon…

Je te tiendrai loin de moi, pour qu'Il soit loin de toi…

L'image se brouilla brutalement avec un cri feminin perçant.

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Elle ouvrit les yeux brutalement.

Qui avait crié ?… Elle écouta le silence. C'était un rêve…

Elle se redressa. Elle était dans son lit, dans Sa chambre. L'Autre… Où était-Elle ? Etait-Elle…? Vaincu ? Si seulement ! Si seulement elle pouvait en être libéré si facilement !… Si seulement, les images, les sons, les odeurs, les sensations qui le hantaient, n'étaient que les fruits d'un cauchemar eux aussi.

Il y avait du sang sur sa jupe. Et ce n'était pas le sien, elle n'était pas blessé… Mion se laissa retomber en arrière, les yeux fermés. Elle se maudissait. Elle maudissait l'Autre. Elle maudissait Shion de ne pas s'être plus défendu.

Elle se donna une gifle. Comment avait-elle pu penser ça ?

Mion ne voulait plus penser à tout ça.

Les images finiraient bien par s'effacer d'elles-mêmes.

Les enterrements étaient discrets. Le cimetière s'étendait à l'écart du Domaine à proprement parler, sur un terrain désolé et aride s'étendant jusqu'à la foret sur l'un de ses côtés, où rien ne poussait à part des stèles de pierre gravées. Des générations entières se retrouvaient ici. Personne n'aimait trop venir là se perdre. Il régnait un silence trop pesant, trop oppressant. Même les oiseaux redoutaient de se trouver ici. Certains racontaient qu'en temps de troubles, on pouvait entendre les esprits désincarnés pleurer sur leur triste sort, ou même, les voir quand leur peine était trop grande.
Mion n'avait jamais rien senti d'étrange mais elle se souvenait qu'un jour, elle avait vu arriver Shion aux arènes, encore plus pâle que d'habitude. Elle lui avait demandé si elle croyait que les fantômes existaient. Mion n'avait pas répondu de manière franche, étant elle-même incertaine sur la réponse. Quand elle avait demandé la raison de sa question à sa soeur celleci lui avait raconté une histoire étrange. Elle s'était aventuré jusqu'au cimetière car elle avait entendu quelqu'un pleureret avait trouvé une femme assise sur une des stèles. Shion lui avait demandé si elle pouvait l'aider et l'homme avait sursauté, comme surpris que l'enfant puisse le voir. Elle s'était tourné et Shion avait vu des larmes de sang coulant de ses yeux. Elle n'avait jamais vu une telle chose. La femme lui avait souri un peu tristement puis s'était comme volatilisé. Elle n'était jamais retourné au cimetière et Mion avait soigneusement évité le lieu autant que possible. Mais aujourd'hui, elle n'aurait pas pu, ni voulu, se soustraire à la rencontre.

Le cercueil disparut complètement dans la fosse. Les croques-morts commencèrent à la reboucher .C'était une belle journée. Mais son cœur restait serré.

***

– Pourquoi vous pleurez ?

– Ce n'est rien.

– Si c'est quelqu'un qui vous embête, moi, je vais aller lui casser la figure !

– Ne te vante pas trop, la Mort est un adversaire trop fort pour toi.

– C'est qui, la "Mort" ?

– C'est quelqu'un qu'on ne peut pas combattre. Même si on le voudrait de toutes nos forces.




Pas d'assoupissement? Sa va? XD

j,aime la fin ....
de toute facon des qu'il ya du surnaturel conté avec poésie ca ne peut que me plaire